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La Côte d’Ivoire aujourd’hui

Abidjan capitale économique porte d’entrée du continent, symbole de l’Afrique audacieuse.

En un peu moins de 10 ans, sous la Présidence d’Alassane Ouattara, la Côte d’Ivoire s’est transformée, elle a retrouvé la paix et la sécurité, s’est lancée sur les chemins dune croissance accélérée. Elle a rétabli ses institutions et confirmé le processus de la vie institutionnelle.

En 2016, lors du deuxième mandat, une nouvelle constitution introduit, plus de justice et a essayé d’éliminer les clauses identitaires. Elle met l’accent sur la protection et la promotion de la femme dans tous les domaines.

La création d’un poste de vice-président vise à garantir la continuité de l’exécutif. Autre innovation importante, la création d’un Sénat qui a pour rôle de représenter les collectivités locales décentralisées ainsi que les ivoiriens établis hors du pays.

Une vraie mutation s’est opérée dans le domaine économique avec des investissements lourds qui ont des répercussions sociales, culturelles et politique. On est loin de la Côte d’Ivoire du 7 décembre 1993. À la mort  du Président Félix Houphouët-Boigny, le pays était dans une profonde instabilité, affaibli par la crise économique et le concept d’ivoirité qui allait conduire à une quasi-guerre civile.

Croitre. L’agro-industrie représente 75 % de la valeur ajoutée du secteur manufacturé et 370 000 emplois directs.

Aujourd’hui, avec un taux moyen de croissance entre 7 et 10 % par an, la richesse nationale de la Côte d’Ivoire a plus que doublé sur la décennie. C’est l’un des pays les plus performants dont l’économie repose sur les secteurs solides, du cacao, de l’agriculture et des produits agricoles, les  ports d’Abidjan et de San Pedro, très compétitifs et le développement de l’énergie. Abidjan, sa capitale économique est une ville de près de 5 millions d’habitants. Elle concentre presque 60 % des richesses du pays. La ville s’est agrandie et étendue sur les vieux quartiers, dont certains ont été rasés. Les ponts ont été rétablis, d’autres ont été bâtis pour une meilleure circulation.

La Côte d’Ivoire a fait un retour remarqué sur la scène internationale, donné à sa diplomatie une dimension régionale et encouragé les partenariats sud-sud. Ouverte sur le monde avec une société civile active bien que naissante, avec une jeunesse qui en veut, la Côte d’Ivoire s’apprête à franchir un nouveau cap.

En 2020, elle fête ses 60 ans d’indépendance et se trouve face à une élection présidentielle en octobre qui marquera son passage à la démocratie.

Mais ce scrutin est aussi une épreuve. Les vieux schémas électoraux ont la vie longue et la Côte d’Ivoire n’est probablement pas sortie de tous ses prismes ethniques ; bien qu’elle soit plus ouverte, plus moderne, plus métissée.

Partager. Conjuguer la croissance avec le bien-être des citoyens, la solidarité, sans oublier la protection de l’environnement.

La classe moyenne qui s’est créée assure une certaine stabilité liée à ses besoins. Elle est connectée sur les réseaux sociaux et le citoyen nouveau est aussi l’électeur de demain.

Les électeurs de cette nouvelle génération, plutôt actifs dans les villes, ne veulent plus s’embarrasser du passé. Ils ont besoin de paix, de plus de justice sociale et de bonne gouvernance, de vivre ensemble mieux. Ils ont besoin aussi de se débarrasser des anciennes habitudes, d’avoir des critères de sélection basés sur la compétence et non pas sur des liens ou des connivences. Ils ont des exigences pour l’éducation, la santé et veulent un travail décent et un logement accessible. Ils veulent aussi la sécurité.

Éduquer. L’enseignement obligatoire et gratuit de 6 à 16 ans et demain une jeunesse connectée.

Industrialiser. Le cacao, une production de 2 millions de tonnes par an dont 500 000 tonnes transformées sur place.

Lutter. Combattre l’ennemi invisible Covid-19

Le pays a une longue frontière avec le Mali, le Burkina. il a été attaqué en 2016 et reste une cible pour les mouvements djihadistes. C’est donc une préoccupation importante. La Côte d’Ivoire dialogue avec le G5 sur la stratégie et le rôle de la CEDEAO dans cette lutte contre le terrorisme.  Elle doit aussi se préoccuper de la criminalité qui augmente avec la croissance, lutter contre la piraterie qui se développe dans le golfe de Guinée très convoité, contrôler ses frontières.

La sécurité c’est aussi la santé. Or dans ce pays qui se croyait peut-être épargné est arrivé un hôte que l’on n’attendait pas le Covid-19. Cet infiniment petit virus a bouleversé le monde.

Décembre 2019 dans la ville de Wuhan en Chine une épidémie de coronavirus se déclare dans cette métropole de 11 millions d’habitants. Les chinois l’annoncent officiellement le 7 janvier 2020, le 30 janvier l’Organisation mondiale de la santé (OMS) déclare une urgence de santé publique de portée internationale. Le 11 février, l’OMS donne à la maladie causée par ce virus le nom de Covid-19. Le 11 mars l’OMS requalifie l’épidémie en pandémie.

Dès le 11 mars, les autorités ivoiriennes vont réagir, pour briser la chaîne de la contamination et mettre en place les mesures nécessaires, les mesures barrières, celles que l’on répète dans le monde entier : se laver les mains régulièrement, tousser dans son coude, pratiquer la distanciation mais aussi limiter les déplacements, pas de rassemblement, fermeture des lieux publics (maquis, restaurants…) confinement, dépistages sélectifs et couvre-feu.

Coopérer et former les jeunes au monde de demain.

Autre décision, l’isolement du grand Abidjan où sont créés 13 centres de dépistage, 45 autres à l’intérieur. Le port du masque est recommandé, voire obligatoire. Les masques sont disponibles et gratuits avec une priorité pour les services de santé, de la défense et de la sécurité.

Ces mesures sont accompagnées par une communication ciblée, notamment auprès des populations vulnérables et dans les campagnes, pour sensibiliser les habitants et expliquer le bien-fondé de ces mesures.

Développer. Performances et modernité.

Dynamiser. Au top des classements Doing business, Trade20 Index, …

Un fonds de solidarité est débloqué pour la distribution de vivres. Les engagements financiers sont importants, lourds. Des aides et des prêts supplémentaires sont accordés notamment par la banque mondiale et l’AFD.

En mai, les autorités ivoiriennes annoncent 2 231 cas confirmés, dont 1 083 guéris et 29 décès.

Depuis le 14 mai, le gouvernement ivoirien a décidé d’alléger les mesures de confinement à l’issue du conseil de sécurité tout en recommandant aux populations d’intégrer dans leurs habitudes quotidiennes les mesures barrières et le port du masque pour se protéger et protéger les autres.

Aujourd’hui, la Côte d’Ivoire fête 60 années d’indépendance et affronte une étape majeure dans le processus de modernisation politique et de démocratie, l’élection  présidentielle d’octobre 2020.

Pour le chef de l’État, Alassane Ouattara, qui depuis 20 ans se bat pour transformer le pays et qui a annoncé qu’il ne se représentait pas, c’est la confirmation de tout ce qu’il a entrepris depuis sa venue au pouvoir pour remettre le pays en marche, former une génération d’hommes et de femmes politiques, créer un parti qui rassemble et non pas divise : le RHDP (Rassemblement des Houphouëtistes pour la Démocratie et la Paix).

Rassembler. Le Président Alassane Ouattara appelle au passage de témoin à la nouvelle génération pour qu’à son tour elle poursuive le changement et conduise la Côte d’Ivoire sur la voie de la modernité

Comme il l’avait annoncé, il passe le flambeau à la nouvelle génération.

Le Premier Ministre, Amadou Gon Coulibaly, membre fondateur du Rassemblement Des Républicains (RDR), apparaît comme l’héritier naturel.
Originaire de Korhogo, aux côtés du Président depuis la fin des années 1980, compétent, travailleur au service de l’État, c’est le numéro deux du régime.

Il incarne, avec des hommes fidèles à ses côtés, la continuité et la poursuite des réformes entamées. Ensemble ils travaillent déjà à l’horizon 2030.

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